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 World Series by Renault Day 2

 

Esmeijer, Olsen, Sainz, de Groot et Gosselin ont fait vibrer le public belge

 

Beaucoup de soleil, de public, de spectacle et… de neutralisations pour cette première journée de courses des World Series by Renault à Francorchamps.

 

Ce sont les jeunes loups de la Formula Renault 1.6 NEC Jr qui ouvraient le bal à l’heure de l’apéro avec une course sans histoire pour le poleman néerlandais Janneau Esmeijer. Le pilote du Provily Racing devançait sur la ligne de moins d’une demie seconde l’Australien et leader du championnat Anton De Pasquale (Lechner Racing School), tandis que le Néo-Zélandais Paul Blomqvist, le plus rapide des concurrents du championnat de Suède, complétait le podium absolu.

Pour la compétition NEC, la quatrième place revenait à notre compatriote Max Defourny. Septième sur la grille, le tout jeune Liégeois (15 ans) profitait d’un crash impliquant Lappalainen, Ten Voorde et Lenerz lors du premier freinage aux Combes pour vite s’emparer du 5e rang, sa place à l’arrivée dans les échappements de son équipier au sein de la Lechner Racing School Florian Janitz.

 

Dixième sur la grille (sur 21 pilotes), le Namurois Simon Mirguet pointait en 7e position derrière la voiture de sécurité avant de s’emparer même un instant de la 6e place. Hélas, il rétrogradait de trois rangs en vue du drapeau à damiers croisé à la 9e place.

« La 3e vitesse n’a pas voulu rentrer au freinage de Bruxelles et j’ai tiré tout droit, » regrettait le jeune pilote Provily. « En fin de course, j’étais plus rapide que Fredericsson mais il fermait toutes les portes. »

 

La deuxième course au programme était également interrompue après deux tours suite à un accident sans gravité à la Source. Parti en pole mais loupant son envol, Nyck De Vries, troisième à l’issue de la première boucle, ne parvenait pas à remonter sur le Norvégien Dennis Olsen qui s’imposait avec près de deux secondes d’avance. Le Brésilien Bruno Bonifacio complétait le podium au pied duquel échouait le pilote du team belge KTR Alexander Albon.

 

Entre deux démonstrations toujours très appréciée de la Red Bull-Renault F1 championne du monde cette fois aux mains du Français Jean-Eric Vergne, la Formula Renault 3.5 était bien entendu l’épreuve la plus attendue.

 

Une course sans arrêt obligatoire (ce sera pour ce dimanche) menée de bout en bout et de mains de maître par le poleman Carlos Sainz Jr confortant ainsi son leadership au championnat.

 

Malgré un drapeau rouge avant même le départ et une neutralisation suite à un nouveau crash aux Combes éliminant le Russe Sirotkin (Pietro Fantin l’imita lors du redépart), le jeune Espagnol a gardé sa concentration pour signer un impressionnant sans faute et s’imposer avec 17 secondes d’avance sur l’autre monoplace Red Bull de Pierre Gasly, à ses côtés sur la première ligne.

 

Auteur d’une impressionnante remontée depuis la 14e place, Jazeman Jaafar subtilisait la troisième place du podium au Finlandais Lainé dans le tout dernier tour. Le lauréat monégasque Norman Nato sur la 2e voiture Dams complétait le Top 5, tandis qu’on notait la belle dixième place de la Néerlandaise Beitske Visser évitant toutes les embuches.

  Traditionnelle épreuve de clôture de la journée, la Clio Cup, cette année avec un peloton Benelux et Centrale Europe, a offert plus que sa part de spectacle.

On eu tout d’abord droit, comme lors de chaque course ce samedi, au carambolage du premier passage aux Combes et à la sortie de la « Safety Car ». Ensuite, on assista à une remontée de la nouvelle étoile belge Régis Gosselin. Brillant troisième en qualifications, le Carolorégien de 21 ans, vainqueur il y a trois semaines d’un volant Renault, se distinguait encore en remontant de la 4e à la 2e place au prix de deux dépassements audacieux sur son équipier Braams puis sur le Suisse Eberlé. La victoire revenait au Néerlandais Melvin de Groot, mais le héros du jour, retenant ses larmes, s’appelait bien Régis Gosselin, premier Junior, meilleur Belge et véritable révélation de ces World Series by Renault qui se poursuivront ce dimanche avec, on l’espère, encore autant d’émotions. Et un peu moins de neutralisations…

 

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